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Pourquoi penser au suivant?

Je ne peux me résoudre à accepter ce genre de comportement…

3 gars, dans la rue, sur un banc qui passent un bon moment à discuter et boire un verre agrémenté de quelques agapes.

Ils quittent les lieux et voici ce qu’ils laissent derrière eux.

C’est une vision de pollution urbaine trop souvent rencontrée, mais dans ce cas-ci, la voilà amplifiée par la distance qui sépare le banc de la poubelle.

Tout simplement stupide. Trop fatigués peut-être? Trop d’effort à fournir?

Outre le facteur « environnement », je préfère, cette fois-ci, m’indigner en pensant au suivant qui voudra lui aussi passer un bon moment sur un banc.

En un mot comme en cent, ce que je pense de ces gens, c’est que ce sont de glands malfaisants et sans rang.

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La Peste ou Le Choléra

Peste

Choléra

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Un matin, un midi, un soir, une nuit

Ce matin, je suis sorti masqué
J’ai découvert un monde de regards subtilement voilés
Ce midi, j’ai fait tomber les apparences
En redécouvrant le pouvoir de la suggestion, des idées
Ce soir, je ne respire plus comme avant
Mon âme est diminuée par ce filtre sur le réel
Cette nuit, je ne suis plus le même
A peine la moitié d’un humain

Il y eut un soir, il y eut un matin,
Ce fut le premier jour d’un nouveau monde

Ce matin, j’ai vu des gens hagards
Marchant avec peine sous la chaleur des cieux
Ce midi, je me suis réfugié dans un endroit glacé
Me vendant les bienfaits d’une quantité de produits inutiles
Ce soir, j’ai retrouvé ma bouteille ambrée
Elle me permet de ne pas regarder ma réalité
Cette nuit, sans tissu pour me protéger
Peut-être que je rêverai

Il y eut un soir, il y eut un matin,
Ce fut le deuxième jour d’une farce de grands

Ce matin, à peine quelques chiens errants
Dans des rues vides et silencieuses
Ce midi, tout le monde sur son écran
Dociles et respectant les consignes prudemment
Ce soir, plus d’espoir de revoir
Ne serait-ce qu’une étincelle de bonheur
Cette nuit, je ressens encore plus qu’avant
le manque de la chair et de la douce caresse

Il y eut un soir, il y eut un matin,
Ce fut le troisième jour du début de la fin

Ce matin, je réalise l’absurdité de la vie
Dominée par une bande de joyeux ignorants
Ce midi, j’absorbe le choc de l’inouï
Face au vent d’absence de sens et de simplicité
Ce soir, dois-je encore écouter
Ce qu’on sait et qu’on répète sans cesser
Cette nuit, je disparaitrai
En laissant des traces dans les nuits de l’humanité

Il y eut un soir, il y eut un matin,
Ce fut le quatrième jour des douleurs du quotidien

Ce matin, je perds mon esprit
Dans le noeud de la virtuelle réalité
Ce midi, je prends soin
De ce qui me semble encore juste et bon
Ce soir, je diffuse ma bonne parole
A qui veut bien l’entendre
Cette nuit, j’abandonnerai un peu plus
Mon espoir de rejoindre Venus

Il y eut un soir, il y eut un matin,
Ce fut le cinquième jour d’un monstrueux déclin

Ce matin, je suis témoin des heurts
Des derniers résistants au nouvel ordre sachant
Ce midi, je compte les carcasses et les déchets
Qui jonchent le macadam encore chaud de soleil
Ce soir, je pleure les pertes et
Déplore le gâchis à répétition de l’histoire
Cette nuit sera la dernière
De notre misérable et pauvre ère

Il y eut un soir, il y eut un matin,
Ce fut le sixième jour et peut-être que c’est bien

Ce matin, la gueule de bois
Dans un lit souillé d’affreuses pensées
Ce midi, sans appétit
Tellement apeuré par ce qui est écrit
Ce soir, près du gouffre ou du ravin
Je ne sais plus très bien
Cette nuit, à nulle autre pareille
Me libérera de mon cercueil terrestre

Il y eut un soir, il y eut un matin,
Ce fut le septième jour et il n’y aura pas de lendemain

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L’Envol

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Les enfants Youtubeurs

Une intervention sur le plateau de Ce Qui Fait Débat sur La Première.

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L’Envol

J’ai reçu l’appel
Je sens des vibrations inhabituelles
C’est un beau matin d’automne
J’ignore ce qui m’attend

La barrière grince
Je m’approche du porche
La porte s’ouvre et la nouvelle tombe
Ironie, c’est la mort qui frappe

Les jambes coupées je m’effondre
Il a sauté et s’est envolé
Nous ne le reverrons plus
Si ce n’est en songe

Son dernier lit de vie
Du haut de son mirador il rit
Ironie
Des feuilles l’accueillent
Il se pose et s’endort

Ses yeux se ferment
Son rire résonne
Les arbres pour l’entendre
C’est une belle soirée
Qui sonne le glas de sa vie

Je pleure et pleure encore
Un désespoir, une tristesse
Qui restera longtemps pour ne jamais disparaitre
Elle s’accroche et ne s’enlève pas

Comment oublier ?
On ne le peut
Pourquoi oublier ?
A quoi bon, la mort nous tient en vie
Et nous rappelle à nos vies.
La mort est douce et violente
Ironie